Oui. Non. Le dictionnaire est assez clair sur la définition des deux termes.
Oui : exprime une réponse positive à une interrogation.
Non : préfixe exprimant la négation, le contraire, le REFUS.
C’est ce que j’ai tenté de faire comprendre à Zackary, ce soir-là. Que je ne voulais pas. Même que je lui ai crié. NON ! Mais pour lui, ma réponse ne voulait rien dire.
Et maintenant, je ne suis plus que l’ombre de moi-même.
L’agression sexuelle est l’acte criminel le moins signalé à la police. Pourquoi ? Parce que la honte et la peur accablent la victime. Parce que la victime doit, en plus, faire face aux préjugés véhiculés par la culture du viol. Encore de nos jours, ce concept nous dicte «de ne pas sortir seule le soir, sinon on cherche le trouble», «de ne pas s’habiller sexy, parce qu’on provoque les hommes», «de ne pas embrasser si on n’est pas prête à aller jusqu’au bout», «de ne pas dire non après avoir dit oui».
Dans notre société dite évoluée, le fardeau de la preuve appartient toujours à la victime, non à l’agresseur. Il est primordial d’éduquer nos jeunes et de faire changer la honte de camp.
Plutôt que d’enseigner à nos filles quoi faire pour ne pas être violées, apprenons à nos fils à ne pas violer.
Mise en garde : contenu explicite, langage grossier et violence.
MaudeDelage (client confirmé) –
Ce livre est parfait. Une histoire super touchante avec des conseil a la fin pour les victimes..dont moi..
Réjean Roy (client confirmé) –
Non, c’est non, de Diana Bélice, un roman coup de poing renversant!
Vous ai-je déjà dit que j’adorais l’écriture de Diana Bélice? Son style? Son humanisme? Son extrême facilité à traiter un sujet aussi tabou que la violence faite aux femmes? Je me permets donc de le répéter : cette auteure est tout simplement géniale!
Lorsque j’ai débuté la lecture de ce roman, je dois avouer que je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai aussitôt songé aux multiples stéréotypes qui gravitent autour du viol et de l’exploitation sexuelle des adolescentes. J’avais d’ores et déjà imaginé un vieux mon oncle vicieux et ses louches tentatives pour séduire une jeune victime de son entourage.
Oh que j’étais loin de la réalité! À des lieues même.
La victime est une ravissante jeune femme épanouie qui rêvait d’être animatrice dans un camp de jeunes pendant la saison estivale. Son souhait est soudain exaucé. Très vite, elle songe à cet été de rêves qu’elle passera en compagnie de centaines d’enfants et d’animateurs aussi enjoués qu’elle.
Lorsqu’elle découvre son environnement de travail, elle est ravie. Tout en ces lieux lui plaît : les cabanes, les sentiers, les aires communes de vie, ses collègues de travail et particulièrement le beau Zachary qui fait fondre les coeurs de toutes les filles qui gravitent autour de lui.
Elle se met aussitôt en mode séduction afin de conquérir le coeur de Zachary. Obnubilée par le charme irrésistible de l’adolescent, la jeune fille use de tous les trucs de beauté qu’elle connaît pour séduire le jeune homme.
Finalement, lorsque les astres sont tous bien alignés, les jouvenceaux se retrouvent seuls dans un hangar en fin de soirée. Les baisers se transforment rapidement en mouvements brusques et saccadés, ce qui fait craindre le pire à cette jeune amoureuse inexpérimentée.
Timidement, elle souffla un non à son compagnon, mais en vain. Puis elle tenta de raisonner Zachary, de lui faire comprendre que ce n’est pas ainsi qu’elle percevait sa première nuit d’amour, mais il ne broncha pas.
Même si elle lui cria un non bien articulé, sa détresse tomba dans le néant. Sa réponse ne voulait rien dire pour lui. Non seulement il ne s’arrêta guère de lui forcer la main, mais les copains de Zachary se joignirent à eux et abusèrent de la pauvre victime.
Quelle souffrance! Quelle détresse! Quel cauchemar!
Heureusement, un autre animateur les surprit, ce qui mit abruptement fin aux actes de barbarie.
Les tortionnaires s’enfuirent afin de s’assurer que le témoin ne les dénonce pas, alors que la pauvre jeune fille tentait de retrouver ses esprits pour fuir le lieu du crime.
Puis, c’est la descente en enfer. Elle est accablée de honte, de peur, d’angoisses, de regrets, d’ambivalences.
Le rejet et le doute deviennent des réalités quotidiennes. Bref, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.
Les propos de l’auteure nous blessent, nous émeuvent, nous poignent au plus profond de nos entrailles. C’est d’ailleurs ce qui fait la force des romans de Diana Bélice. Personne ne peut incarner la souffrance et la détresse humaine comme elle seule est en mesure de le faire. Quel talent remarquable!
On comprend alors que toute victime d’agression sexuelle doit faire face aux préjugés véhiculés par la culture du viol.
Aucune victime ne peut être accusée d’avoir aguiché son agresseur. Ou de l’avoir cherché, comme certains osent le dire si crûment.
L’auteure nous apprend que chaque femme a le droit de refuser d’aller plus loin ou de changer d’idée au cours d’une relation amoureuse. « Non » doit toujours vouloir dire « non ».
Ce livre est sans contredit une référence en la matière. Nos jeunes doivent apprendre à respecter les femmes. Nous devons leur apprendre à ne pas violer.
C’est un message fort et sans équivoque qui est véhiculé ici par l’auteure.
Je recommande ce livre à tous les pédagogues de la province. Tout le monde devrait lire ce roman afin de faire de nous une société plus aimante, plus humaine envers les autres et envers nous-mêmes.
Non, c’est non, Diana Bélice, Les Éditions de Mortagne, 2014, 336 pages.
Par : Réjean Roy
Page Facebook : Au-delà des mots, il y a la critique.
Le 11 janvier 2017
Hope Bellevue (client confirmé) –
Vraiment, j’adore la façon dont Diana Bélice nous présente la vérité! Elle nous oblige à regarder la vérité en face, et, franchement, tous ces autres livres dans la collection Tabou sont parfaits. À lire absolument!
Vanessa G. (client confirmé) –
Super livre et vraiment s rend des salopard pour faire sa j’appuie tout ceux et celle victime d ce genre de drame.Atention pour les coeur à sensible si vous lisez’ le roman.:)*
Joelle Coté (client confirmé) –
J’ai adorées ce livre … j’espère que se salopard va payer. J’appuis ceux qui vivre ce genre de situation .. je suis avec eux… cela ne doit pas être facile à oublier…
Gisèle Beaudoin (client confirmé) –
J’ai tellement aimé ce livre, ainsi que plusieurs autres, j’aurais aimé avoir ça quand j’étais jeune, j’ai 61 ans et j’adore cette collection, bravo
Nycolanne Beauséjour (client confirmé) –
J’adore ce livre. J’ai 15ans maintenant, mais la première fois que j’ai lu ce livre j’en avais 13. Cela fait plus de 3fois que je relis ce livre et je pleur toujours, mais j’aime tout de même.
Sabrina (client confirmé) –
J’ai adoré le livre!!! Mais, je me demandais s’il y avait une suite avec le procès des 3 garçons?
mortagnettes (client confirmé) –
Bonjour Sabrina ! Merci pour ton commentaire. Il n’y a pas de suite prévu pour ce roman pour le moment. Merci de ton intérêt pour nos livres !